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La question environnementale et les organisations internationales (1992-2018). Analyse logométrique des rapports d’activité du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), de la Banque mondiale, et de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)

par Chatti, Sarah
Président du jury Merten, Pascaline
Promoteur Rosier, Laurence ;Depecker, Loïc
Publication Non publié, 2022-06-13

Thèse de doctorat

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Résumé :

Partant d’un enjeu transnational aux implications multiples, c’est au prisme de l’analyse du discours que nous explorerons, dans cette thèse, la mobilisation de la question environnementale par trois organisations internationales (OI) membres de la gouvernance internationale de l’environnement, à savoir le PNUE, la Banque mondiale, et l’UNESCO, de 1992 à 2018. Le discours des OI, en tant que fruit d’une construction politique et institutionnelle, est sous-tendu par des positionnements idéologiques et des intérêts dissimulés. Le sens ne serait donc ni transparent ni immédiatement interprétable. En nous basant sur la méthode logométrique, qui combine les approches quantitatives et qualitatives, nous procéderons à une déconstruction des textes en les appréhendant de manière statistique, en recontextualisant les résultats obtenus et en interprétant ces derniers. Notre recherche vise donc à comparer le discours des OI de notre corpus au sujet de la question environnementale, d’un point de vue à la fois diachronique et synchronique, en effectuant une double comparaison, entre les OI et au sein de la même OI. Nous mènerons ainsi une analyse lexicale et thématique du corpus en vue de faire émerger les rapprochements et les éloignements discursifs entre les OI. Nous mènerons également une analyse morphosyntaxique et énonciative en vue de mettre au jour les profils discursifs de chaque OI. Enfin, notre corpus étant construit sur le modèle d’une série textuelle chronologique, nous analyserons le discours environnemental des OI à l’épreuve du temps.

The object of our thesis being a transnational challenge with multiple cross-cutting implications, we will explore, through the prism of discourse analysis, the mobilisation of the environmental issue by three international organisations (IOs) which are part of the international governance of the environment, namely UNEP, the World Bank and UNESCO, from 1992 up to 2018. The discourse of the IOs, being the product of a political and institutional construction, is underpinned by an ideological stance and hidden interests. Its meaning, therefore, is neither transparent nor immediately interpretable. Drawing upon the logometric method, which is a combination of qualitative and quantitative approaches, we will carry out a deconstruction of the texts. For that purpose, we will analyse them from a statistical point of view and re-contextualize the results to interpret them. The purpose of our research is to compare the discourse of the three selected IOs on the environmental issue, both from a diachronic and a synchronic point of view, by comparing the IOs with one another, and each of them with itself. We will thus carry out a lexical and thematic analysis of the corpus in order to highlight the discursive links and the discursive gaps between the IOs. We will also carry out a morphosyntactic and enunciative analysis in order to bring to light the discursive profiles of each IO. Eventually, since our corpus is based on the model of a chronological document series, we will analyse the environmental discourse of the IOs across time.