par Dominicy, Marc
Référence Parade sauvage, 32, page (171-188)
Publication Publié, 2021-12-31
Article révisé par les pairs
Résumé : Dans Çà, ma muse, chantons, où Nouveau travestit Virgile, la déviance du vers 61 est des plus frappante. En substituant grasses à Grâces, Nouveau a calqué le “nourrisson des Grâces” d’Aristophane pour évoquer à la fois l’expression répandue “nourrisson des Muses” et la promiscuité sexuelle supposément permise par la doctrine de Fourier. Par ailleurs, son “nourrisson” doit être identifié à Rimbaud.In Nouveau’s Çà, ma muse, chantons, a travesty of Vergil, verse 61 is strikingly deviant. By substituting grasses (‘fat’) for Grâces, Nouveau produced a calque of Aristophanes’ ‘nursling of the Graces’, pointing thus both to the stock expression ‘nursling of the Muses’ and to the promiscuity allegedly licensed by Fourier’s doctrine. In addition, his ‘nursling’ should be identified with Rimbaud.