Résumé : Cet article traite des difficultés d’accès à l’eau d’hygiène (pour se laver, accéder à une toilette ou laver son linge) rencontrées par les personnes qui vivent à Bruxelles. Dans ce cadre, nous mettons en évidence la notion de vulnérabilité hydrique qui prend en compte les difficultés d’accès à l’eau en raison de son coût, des caractéristiques du logement (fuite, absence des équipements sanitaires de base…) ou de l’absence de logement. Nous montrons qu’en raison de l’appauvrissement de la population bruxelloise et du manque d’infrastructures sanitaires publiques (en particulier les douches, fontaines et toilettes publiques), au minimum 100 000 personnes, soit 8,2 % de la population bruxelloise, est en vulnérabilité hydrique.