par Chabert, Laurent 
Président du jury De Fraene, Dominique
Promoteur Mary, Philippe
Publication Non publié, 2021-12-17

Président du jury De Fraene, Dominique

Promoteur Mary, Philippe

Publication Non publié, 2021-12-17
Thèse de doctorat
Résumé : | Cette recherche puise son origine dans un bien étrange paradoxe. D’une part, l’originalité indéniable des savoirs criminologiques, tant théoriques que pratiques, élaborés par Marcel Colin et l’équipe qu’il anime à l’Institut de médecine légale de Lyon à partir de son accession à la chaire de médecine légale psychiatrique au milieu des années 50 jusqu’au début des années 90. D’autre part, la relative méconnaissance, dans le champ criminologique contemporain, de la richesse d’une production dont les dimensions éthiques et interdisciplinaires pourraient permettre de renouveler les catégories de la pensée clinique telle qu’elle se pratique sur le terrain pénal. Pourtant, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, l’aura de ce collectif dans un champ criminologique en pleine ébullition est indéniable. Peut-on alors parler d’une « deuxième Ecole de Lyon », ainsi que le formule le secrétaire général de la Société Internationale de Criminologie, Jean Pinatel, à l’occasion du premier congrès français de criminologie organisé par Marcel Colin en 1960 ? La réponse à cette question constitue la trame de cette recherche, nécessitant d’analyser ce qui a pu faire école dans ce collectif mais aussi d’interroger l’épineuse problématique de la transmission de cette œuvre dans le champ criminologique. |