par Van Der Linden, Jan ;Hajji, Azzedine ;Van Steensel, Aline ;Sylin, Michel
Référence Colloque Qualité du G3 (19, 20, 21 et 22 octobre 2021: Bruxelles)
Publication Non publié, 2021
Communication à un colloque
Résumé : La création d’une commission qualité dans la Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Éducation de l’Université libre de Bruxelles s’est inscrite dans une volonté d’excellence et de réponse aux exigences auxquelles les universités doivent se conformer, et dans le contexte d’une faculté fortement caractérisée par une gouvernance participative. La mise en œuvre d’une telle commission nécessite une prise en compte des exigences externes issues des instances gouvernementales, mais implique aussi de relever les défis liés à la participation des acteurs autour des nouvelles démarches qualité et à l’intégration des procédures aux réalités préexistantes en interne. À travers un témoignage concret cette contribution propose un retour sur l’expérience de mise en place d’une Commission interne pour la Qualité de l’Enseignement et des Apprentissages (CiQEA) facultaire ; plus particulièrement les modalités de fonctionnement, les réalisations notables et les effets bénéfiques obtenus seront exposés.Initialement les activités facultaires associées à la qualité étaient ponctuellement décentralisées vers un groupe de travail temporaire le temps d’une mission d’auto-évaluation. Suite aux nombreux changements auxquels la faculté et l’université ont dû faire face ainsi qu’au besoin de professionnalisation des processus qualités, une nouvelle instance pérenne responsable du suivi des projets qualité a été instaurée : la CiQEA. La création de cette nouvelle commission était l’occasion de mettre en place une culture qualité forte en impliquant formellement et à tous niveaux les acteurs issus de tous les corps présents en faculté autour d’un objectif commun : l’amélioration et la gestion de la qualité des enseignements et des apprentissages. Toutefois, l’intégration d’une nouvelle commission permanente dans la structure facultaire a questionné le rôle spécifique de cette instance qui se doit de respecter la dynamique collégiale caractéristique de son mode de fonctionnement. En ce sens, étant donné l’existence d’autres instances liées à la gestion des enseignements, la CiQEA agit en articulation avec les autres. Son rôle spécifique est d’adopter une position « méta » et de gestionnaire des processus qualité issus des autres instances. Plus précisément, la CiQEA se doit de recueillir et sauvegarder toutes les informations utiles à l’appréciation de la qualité des enseignements produites en faculté, de débattre des conclusions et besoins, et d’initier auprès des autres parties responsables de nouveaux projets circonstanciés répondant aux problématiques identifiées. Par ailleurs, afin de réaliser ses objectifs la CiQEA dispose d’outils de gestion formalisant et facilitant les échanges sur les démarches entreprises. Ainsi, par le biais d’un plan d’actions pluriannuel adapté aux réalités facultaires, la commission est capable d’effectuer un suivi efficace attestant des différents projets en cours et terminés, et partage de manière simplifiée les indications nécessaires aux projets qui devraient être mis en œuvre avec le concours des autres instances facultaires. En conclusion, cette configuration originale d’une commission qualité a permis d’initier une gestion collégiale et fonctionnelle des processus qualité de la faculté, où la qualité ne prend sens que si elle s’articule dans les réalités structurelles dans laquelle elle s’intègre.