par Rinschbergh, Francois
Référence Midi du CASPER (2021-05-07: USL-B)
Publication Non publié, 2020-05-07
Communication à un colloque
Résumé : Le jeudi 7 mai 2020 de 12h à 13h c’est François Rinschbergh, doctorant FNRS (fond Fresh) au Centre de recherches et d'interventions sociologiques (CESIR) depuis janvier 2019, qui fera une intervention intitulée "Prévenir la « radicalisation » des jeunes. Une politique de mise au travail des subjectivités ?" Après sa participation à une recherche collective portant sur les politiques et acteurs culturels et créatifs de Bruxelles (projet Innoviris 2015-2018), il travaille depuis maintenant un an à une recherche doctorale centrée sur l'imaginaire et les effets des politiques de prévention de la radicalisation. Plus précisément, il enquête sur les animations de « prévention primaire » qui mobilisent des acteurs de première ligne issus du champ associatif, socioculturel, artistique... Des dispositifs de sensibilisation tels que des ateliers-théâtre, des espaces d’échanges et de débats ou encore, de témoignages et récits de vie sont ainsi mis en place dans le cadre de cette politique qui – travaillant à susciter l’expressivité de jeunes envisagés comme courant un risque potentiel de radicalisation – semblent opérer un « tournant subjectiviste » (Cantelli & Genard, 2007) inédit. C'est ce tournant qui sera questionné ici à travers la description d'un premier terrain d'observation mené aux mois de mai et juin derniers au sein des Institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ).