par Laki, Giulietta ;Houlstan-Hasaerts, Rafaella ;Slizewicz, Guillaume;Nijs, Greg ;Laureyssens, Thomas
Référence Revue Internationale d'Urbanisme, 9
Publication Publié, 2021-01-01
Référence Revue Internationale d'Urbanisme, 9
Publication Publié, 2021-01-01
Article révisé par les pairs
Résumé : | Rendre les projets urbains pertinents, en accord avec les besoins et aspirations du terrain, voici à quoi rime – du moins en théorie – l’ambition de la participation urbaine. Comment ces aspirations sont-elles réellement tenues et composées ? Et comment pourrait-on améliorer la pertinence des projets vis-à-vis du terrain ? Ces deux questions sont ici abordées par le biais d’un cas vivant et complexe, celui de la mise en place d’une vaste zone piétonne dans le centre de Bruxelles. Plus spécifiquement, elles sont abordées sous un angle d’approche particulier, celui des objets. Qu’est-ce que cela fait de rendre compte de la participation vue au prisme de ses objets ? Objets de la planification, objets de la communication, objets quotidiens, objets critiques, choses publiques… L’approche « objectale » et les tendances concomitantes de l’attention accrue à la matérialité, à l’esthétique et aux entrelacements plus qu’humains nous permettront d’esquisser un programme pour la participation : prendre en compte les objets et les faire compter, afin d’améliorer notre « responsabilité » vis-à-vis du terrain. Making urban projects relevant by having them match the needs and aspirations of their publics, is – at least in theory – what urban participation aims for. But how are these aims pursued and fulfilled? And how can urban projects become even more relevant to the situation in which they intervene? This paper addresses both questions through a lively and complex case study: the recent development of a large pedestrian area in the centre of Brussels. More specifically, this case study is approached through the lens of the objects of urban participation, such as objects of planning, objects of communication, everyday objects, critical objects and public things. Thanks to this “objectal” approach, and an increased attention to materiality, aesthetics and more-than-human entanglements, we prepare the ground for our main claim: in order to improve their “response-ability”, both scholars and urban planners involved in urban participation processes need to take objects into account, not only by accounting for them but also by making them count, by bringing matter to matter. |