Résumé : La recherche sur la croyance à la sorcellerie d’antan, c’est-à-dire avant la colonisation de l’Afrique subsaharienne. Le savoir de ces données survivait dans la mémoire de certains aînés qui peuvent se rappeler. Nous avons découvert que pour être sorcier (Nkangadoka) chez les Tetela, il faut être initié. On a deux types de sorciers : celui qui vit dans l’anonymat et celui qui se dévoile parce qu’il est à la fois sorcier et devin-thérapeute. Il y a la notion de personne avec les principes spirituels, quatre pour la personne ordinaire, le double, c’est-à-dire 4 x deux, pour le sorcier. Nous avons aussi découvert l’importance que les Tetela apportent à la vie post-morte, donc la réincarnation. La permanence de cette croyance jusqu’aujourd’hui malgré la métamorphose de la société (industrie, médecine, écoles, les églises de réveil…)