Article révisé par les pairs
Résumé : La disparition des animaux dans la ville au cours du 19e siècle a souvent été lue comme partie prenante du processus d’hygiénisation et de sanitarisation de l’espace urbain. La question se pose alors a priori avec d’autant plus d’acuité pour les établissements à vocation sanitaire et sociale, tels que les hospices. Différentes catégories d’animaux sont pourtant identifiées dans les hospices de Bruxelles entre ceux « productifs » (vache, cheval, porc), ceux « indésirables » (pigeon, vermine) et ceux dit « de compagnie » (chien, chat). Leur disparition n’est cependant pas toujours liée à des principes hygiénistes. Via ce bestiaire détaillé, animaux et hospices, au sein de la ville du 19e siècle, éclairent mutuellement leur histoire propre...