par Petit, Pierre 
Référence Bulletin des séances de l'Académie royale des sciences d'Outre-mer, 63, 1, page (49-69)
Publication Publié, 2017

Référence Bulletin des séances de l'Académie royale des sciences d'Outre-mer, 63, 1, page (49-69)
Publication Publié, 2017
Article révisé par les pairs
Résumé : | Depuis les années 1990, les hautes terres du Laos ont connu des déplacements de populations visant à concentrer celles-ci dans les campagnes des plaines. Cette politique a déclenché un effet d’entraînement qui dans certains cas se traduit par un véritable exode rural. C’est ce qui a pu être observé dans le village de Houay Yong, un village tai de la province de Houaphan, que les jeunes quittent de plus en plus nombreux pour tenter leur chance en ville, essentiellement à Vientiane, la capitale. Cet article cherche à analyser, selon une approche anthropologique, les ressorts de cette mobilité, en mettant la focale sur l’intégration dans l’économie nationale, les imaginaires de la ville et de la modernité, l’évolution des liens générationels et de genre, l’attachement émotionnel au village et la persistance de principes hiérarchiques fondés sur l’ancestralité. |