Article révisé par les pairs
Résumé : Ce travail applique au cas de la couche diffuse plane, les résultats généraux obtenus antérieurement. La pression de Kelvin se calcule très simplement en fonction du champ, en chaque point de la couche. La pression de Helmholtz se déduit de la précédente et s’écarte sensiblement des valeurs habituellement calculées dans l’hypothèse d’une constante diélectrique uniforme. La répartition des constituants dans la couche s’en trouve influencée. Les termes de correction sont calculables à partir des données expérimentales. Dans la répartition des molécules non ionisées, on voit apparaître, à côté de l’effet connu qui porte vers la couche les molécules les plus polarisables, un second effet dû à la disparité des volumes molaires. La constante de dissociation d’un acide tensioactif partiellement ionisé s’abaisse dans la couche. © Paris : Société de Chimie Physique, 1962