par San Anton, Estibaliz
Président du jury De Houwer, Jan
Promoteur Cleeremans, Axel
Co-Promoteur Destrebecqz, Arnaud
Publication Non publié, 2018-03-31
Président du jury De Houwer, Jan
Promoteur Cleeremans, Axel
Co-Promoteur Destrebecqz, Arnaud
Publication Non publié, 2018-03-31
Thèse de doctorat
Résumé : | Depuis plus d'un siècle, les psychologues étudient les mécanismes sous-jacents de l'apprentissage. Il existe actuellement deux théories principales qui peuvent être distinguées : les théories de la formation d'associations et les théories propositionnelles. Selon les théories propositionnelles, l'apprentissage est le produit d'inférences et de raisonnements sur des représentations propositionnelles. En revanche, selon une approche à double processus, l'apprentissage est guidé par le renforcement progressif de l'association qui pourrait être influencée par le raisonnement et interagir avec celui-ci si les participants disposent de suffisamment de temps. L'objectif principal de cette thèse est de contribuer au débat opposant ces deux théories en se focalisant sur une différence centrale entre les deux cadres théoriques : la conscience. Selon les modèles doubles d'apprentissage, ce processus de mise à jour graduelle ne dépend pas nécessairement de la conscience, tout en n'excluant pas qu'il puisse éventuellement aboutir à de telles représentations conscientes. Cependant, selon les modèles propositionnels, l'apprentissage se produit grâce à la capacité de former une représentation consciente de la relation entre les stimuli.Dans la présente thèse, cinq études seront présentées pour répondre à cette question. Dans la première étude, nous nous sommes intéressés à étudier comment le comportement et la conscience changent au cours de l'apprentissage et à démontrer les dissociations entre l'apprentissage conscient et inconscient. Dans une seconde étude, nous avions l'intention de reproduire et d'étendre un paradigme de conditionnement instrumental subliminal (Pessiglione et al., 2008). Les troisième et quatrième études ont utilisé la tâche Temps de réaction sériels pour explorer deux problèmes différents. Dans la troisième étude, nous avons étudié l'accès des participants à leurs ressources cognitives en manipulant l'intervalle entre la réponse du participant et la présentation du stimulus suivant. Dans la quatrième étude, nous avons étudié la relation entre le taux de clignement des yeux, qui est un marqueur indirect de l'activité dopaminergique, et l'apprentissage des séquences. Enfin, le but de notre cinquième étude était d'examiner si les nourrissons étaient sensibles à la force des probabilités transitionnelles ou s'ils extrayaient certains morceaux du flux d’information présenté. |