par Stragier, Séverine ;Baudry, Stéphane ;Duchateau, Jacques ;Carpentier, Alain
Référence (24 février 2018: Liège), 3ème colloque Guy Namurois - Le métier de préparateur physique, page (12)
Publication Publié, 2018-02-24
Référence (24 février 2018: Liège), 3ème colloque Guy Namurois - Le métier de préparateur physique, page (12)
Publication Publié, 2018-02-24
Abstract de conférence
Résumé : | Objectif: L’utilisation d’un temps de récupération court entre les séries lors d’une séance de musculation stimule la sécrétion d’hormones anaboliques et induit une production élevée de métabolites tels que le lactate (1). L’efficacité d’une méthode de musculation (méthode 3/7), inspirée de la méthode Légeard, combinant charge modérée et récupération courte (2) pourrait donc être expliquée par une accumulation de métabolites plus importante comparée à une méthode utilisant une durée de récupération longue (3). Ce travail avait pour objectif de comparer la production de lactate entre la méthode 3/7 et une méthode de musculation avec récupération plus longue. Méthodologie: Dix sujets ont réalisé deux méthodes de musculation à 70% d’1RM selon un ordre aléatoire : la méthode 8x6 (8 séries de 6 répétitions avec 150s de repos entre les séries) et la méthode 3/7 (5 séries de 3 à 7 répétitions par série avec une récupération de 15s entre les séries) répétée une 2ème fois après 150s de repos. Chaque séance était composée de 4 exercices réalisés selon un ordre imposé : le développé-couché, la presse oblique, le tirage horizontal et la presse à mollets. Les mesures du lactate capillaire (lobe de l’oreille) ont été réalisées au repos et à la fin de chaque exercice. Des échantillons sanguins (lactate veineux) ont également été prélevés avant, immédiatement après la séance ainsi qu’après 30min, 1h et 3h de récupération. Résultats: Le lactate a augmenté après chaque exercice (p<0.001) et ce, indépendamment de la méthode utilisée et sans différence entre les exercices. Cependant, une augmentation plus marquée est observée au cours de la méthode 3/7 pour tous les exercices (3/7: +8.4mmol/L, 8x6: +3.4mmol/L; p<0.001). Lors de la récupération, le taux de lactate est revenu plus rapidement aux valeurs de repos lors de la méthode 8x6 comparativement à la méthode 3/7. Conclusion: La production d’un taux de lactate supérieur au cours la méthode 3/7 reflète un stress métabolique plus important qui pourrait contribuer à la plus grande efficacité de cette méthode dans l’augmentation de la force maximale (1). Références: (1) Kraemer et coll. (1997). J Appl Physiol. 83(1) :270-279 (2) Laurent et coll. (2016). Science and Sports. 31:e115-e121 (3) Penzer et coll. (2016). Eur J Appl Physiol. 116(9):1795-806 |