par Weikmans, Romain ;Roberts, Timmons
Référence Liaison énergie francophonie, 104, page (104-107)
Publication Publié, 2016
Article révisé par les pairs
Résumé : Des promesses de transferts financiers considérables au bénéfice des pays en développement avaient été esquissées par la 15e Conférence des Parties (ou COP – Conference of the Parties en anglais – CdP en français), à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), tenue à Copenhague en 2009. Deux engagements chiffrés avaient alors été pris par les pays développés pour soutenir l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique dans les pays en développement (CCNUCC, 2009, paragraphe 8). Un engagement de court terme, d’une part : celui de fournir des ressources financières « nouvelles et supplémentaires » à hauteur de 30 milliards de dollars sur trois ans (2010-2012). Un objectif de plus long terme, d’autre part : celui de mobiliser conjointement 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour répondre aux besoins des pays en développement. Ces engagements financiers ont été réitérés avec force lors de la Conférence climat de Paris de décembre 2015 qui a prévu la poursuite de cet objectif de mobilisation annuelle de 100 milliards de dollars jusqu’en 2025 et l’établissement d’un objectif supérieur au-delà de cet horizon temporel (CCNUCC, 2015a, paragraphe 54). Toutefois, l’élaboration d’un système robuste de comptabilisation et de rapportage de ces financements a été jusqu’à présent largement négligée. Le présent article vise à faire le point sur les avancées réalisées en la matière lors de la Conférence de Paris de décembre 2015. Il vise aussi à présenter les dimensions principales de ce qui pourrait constituer un système robuste de comptabilisation du financement climatique international.