par Kasongo Kakupa, Danny;Kalenga, Prosper Muenze Kayamba;Byl, Baudouin ;Dramaix Wilmet, Michèle
Référence The Pan African medical journal, 24, 275
Publication Publié, 2016-07
Référence The Pan African medical journal, 24, 275
Publication Publié, 2016-07
Article révisé par les pairs
Résumé : | Introduction: To estimate the prevalence “on any given day” of nosocomial infections and to determine their associated factors. Then, to estimate the prevalence of microorganisms responsible for nosocomial infections in Lubumbashi, Democratic Republic of Congo. Methods: A descriptive cross-sectional study was conducted in two hospitals in Lubumbashi in five inpatient units (Surgery, Gynecology and Obstetrics, Internal Medicine, Pediatrics and Recovery) . The sample consisted of 171 hospitalized patients who were questioned using a standardized questionnaire. Patient’s medical record allowed us to know the type of antibiotic administered to the patient 48 hours after admission. Our study was conducted in February 2010 as part of the first local prevalence survey on nosocomial infections. Results: Our study collected data on 59 patients with nosocomial infection. The overall prevalence was 34.5% (17.0% with acquired nosocomial infection and 17.5% with imported infection). According to the World Health Organization, nosocomial infection is a hospital-acquired infection which was not present or incubating at the time of patient admission. The following risk factors have been associated with acquired nosocomial infections: duration of hospitalization (long stay hospital patients, hospital length of stay of more than seven days has a higher risk than shorter length of stay, hospital length of stay of less than or equal to seven days (prevalence ratio: RP =3.6 [IC A 95%.1.4-8.9])). Among nosocomial infections, surgical site infections were the most common (27.1%), followed by lung infections (22.0%) and urinary tract infections (17.0%). Microbiological examination highlighted five germs responsible for nosocomial infection in infected patients: Escherichia coli (11.9%), Staphylococcus aureus (6.8%), Pseudomonas aeruginosa (5.1%), Shigella spp (5.1%) and Salmonella typhimurium (1.7%). Microbiological examination was performed in 31.0% (n = 59). Cefotaxime, third-generation cephalosporin was the most prescribed antibiotic (37.9%), followed by amoxicillin (19.6%) and ampicillin (16.3%) for monotherapy. Dual and triple therapy was also prescribed. Parenteral route was the most used for anti-infective administration. There was a significant difference in the prevalence of nosocomial infections between the two university hospitals; the prevalence of acquired nosocomial infection was 22.2% in University Clinics of Lubumbashi and 13.1% in Sendwe hospital. Conclusion: In our study, the overall prevalence of nosocomial infections was 34.5%. Surgical site infections were the most common (27,1%). Escherichia coli was the most common germ (11.9%). |
Introduction: Estimer la prévalence « un jour donné » des infections nosocomiales et déterminer leurs facteurs associés, ensuite estimer la prévalence des microorganismesresponsables des infections nosocomiales de Lubumbashi, République Démocratique du Congo. Méthodes: Une étude transversale descriptive a été menéedans les deux hôpitaux de Lubumbashi au sein de cinq services d’hospitalisation (Chirurgie, Gynéco-Obstétrique, Médecine interne, Pédiatrie et Réanimation).L’échantillon était constitué de 171 patients hospitalisés et qui ont été interrogés à l’aide d’un questionnaire standardisé. La fiche médicale nous a permit de connaitre letype d’antibiotique administré au patient 48 heures après d’admission. Notre étude s’est déroulée durant le mois de février 2010 dans le cadre de la première enquêtelocale de prévalence des infections nosocomiales. Résultats: Notre étude a permis de recenser 59 patients atteints d’une infection nosocomiale. La prévalence globaleest de 34,5% (dont 17,0% pour une infection nosocomiale acquise et 17,5% pour une infection importée). L’infection nosocomiale a été définie selon l’OrganisationMondiale de la Santé comme toute infection acquise pendant un séjour à l’hôpital et qui n’était ni présente ni en incubation au moment de l’admission du patient. Lesfacteurs de risque suivants ont été associés aux infections nosocomiales acquises: durée d’hospitalisation (les patients admis en long séjour, séjour de plus de septjours d’hospitalisation avaient un risque plus élevé que ceux admis en séjour court, séjour inférieur ou égal à sept jours d’hospitalisation (Ratio de prévalence: RP =3,6[IC a 95% 1,4-8 ,9]). Parmi les infections nosocomiales, les infections du site opératoire étaient les plus fréquentes (27,1%), suivies des infections pulmonaires (22,0%)et des infections urinaires (17,0%). L’examen microbiologique a permis de mettre en évidence cinq germes responsables d’une infection nosocomiale chez les patientsinfectés : Escherichia coli (11,9%), Staphylococcus aureus (6,8%), Pseudomonas aeruginosa (5,1%), Shigella spp (5,1%) et Salmonela typhi (1,7%). L’examenmicrobiologique n’a été réalisé que dans 31,0 % (n=59). La cefotaxime, céphalosporine de 3ème génération était l’antibiotique le plus prescrit (37,9%), suivi del’amoxicilline (19,6%) et l’ampicilline (16,3%) en monothérapie. La bi et la trithérapie ont été également prescrites. La voie parentérale était la plus utilisée pouradministrer un anti-infectieux. La prévalence d’infections nosocomiales différait significativement entre les deux hôpitaux universitaires ; la prévalence d’une infectionnosocomiale acquise est de 22,2% aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi et 13,1% à l’hôpital Sendwe. Conclusion: Dans notre travail, la prévalence globale desinfections nosocomiales était de 34,5%. Les infections du site opératoire étaient les plus fréquentes (27,1%). L’Escherichia coli était le germe le plus fréquent soit11,9%. |