Résumé : Objectif : quantifier les amplitudes articulaires de la hanche,du genou et de la cheville lors de la marche dans l’eau, etles comparer avec la marche en milieu sec. Des programmesd’exercices adaptés pour chaque patient ayant des problèmesde locomotion pourraient ainsi être prescrits.Méthodes : dix étudiants âgés de 24 ans ( ± 2ans ), ont marchépendant trois minutes sur un tapis roulant en milieu sec etsur un tapis roulant dans l’eau (immersion jusqu’au processusxiphoïde) à vitesse spontanée. Les valeurs de chaque sujet ontété obtenues grâce à un logiciel. Un test de reproductibilitéinter et intra individuelle a été fait. Le test Anova paramétriquea permis de comparer les amplitudes entre les deux milieuxet un test de Tukey a été pratiqué pour savoir si la différenceétait significative ou non.Résultats : la différence entre les deux conditions de marchepour la hanche était significative selon trois phases différentesd’un cycle. Pour le genou, la différence a été hautement signi-ficative, et pour la cheville, une seule différence entre les deuxmilieux a été observée.Conclusion: la hanche nécessite plus de flexion au débutd’un cycle de marche dans l’eau, le genou augmente sesamplitudes articulaires (en flexion) durant presque tout lecycle de marche (dans l’eau) et la cheville n’a que peu dedifférence entre les deux milieux. La variation d’amplitudeentre les deux conditions de marche est due aux différentespropriétés de l’eau : résistance, flottabilité, force de trainéedans l’eau.