Travail de recherche/Working paper
Résumé : | Les logements présents sur le marché locatif résidentiel sont globalement de moins bonne qualité que celle des logements occupés par leurs propriétaires. Une des principales raisons invoquées pour expliquer ce phénomène repose sur la notion de ‘split incentive’ (ou non-alignement des intérêts) entre le propriétaire et le locataire. Or, non seulement sur les plans stratégique (moindre dépendance à l’importation de sources d’énergie d’origine fossile) et économique (création d’emploi et d’activités au niveau local), mais surtout sur les plans environnemental (lutte contre le changement climatique) et sociétal (dont lutte contre la précarité énergétique), la rénovation énergétique de l’ensemble du parc de logements existants est reconnue comme une pierre angulaire des politiques à mettre en oeuvre pour atteindre les différents objectifs visés, notamment au niveau de l’Union Européenne. Si, pour ces diverses raisons, l’on cherche à promouvoir la rénovation énergétique des logements loués, tant en nombre qu’en niveau d’ambition, résoudre le ‘split incentive’ est essentiel. Ce document propose donc de faire le point à la fois sur cette thématique particulière du ‘split incentive’ dans le marché locatif résidentiel, et sur les différentes pistes évoquées pour tenter de le solutionner. Nous verrons par ailleurs que certaines réflexions ne s’arrêtent pas uniquement au secteur résidentiel locatif et pourraient également améliorer l’efficience énergétique de logements occupés par leurs propriétaire(s). |