par Bernanose, A.;Bremer, Thérèse ;Goldfinger, Paul
Référence Bulletin des Sociétés chimiques belges, 56, 5-8, page (269-281)
Publication Publié, 1947
Article révisé par les pairs
Résumé : Les réducteurs, qui réagissent avec l'eau oxygénée, activent la luminescence causée par celle‐cis dans des solutions alcalines de phtalhydrazide et de 3‐aminophtalhydrazide. Ces hydrazides sont, d'autre part, des inhibiteurs de la décomposition de l'eau oxygénée. Une interprétation de ces résultats, ainsi que de ceux d'autres auteurs, est proposée en accord avec la théorie de Haber et Willstaetter, les radicaux OH* et O2H* se comportant comme accepteurs d'électrons vis‐à‐vis de l'ion de l'hydrazide et transformant celui‐ci en un radical semi‐quinone; l'oxydation ou la dismutation subséquente de ce radical serait l'origine de la chimiluminescence. La plupart des réctions actuellement connues des hydrazides phtaliques peuvent être interprétées suivant ce schéma. Mais aucune explication n'a pu être donnée jusqu à présent des effets de neutralisation, de dilution et des effets de sels décrits par Svesnikov ainsi que par Druckrey et Richter. Copyright © 1947 Wiley‐VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, Weinheim