Résumé : Le décret qui a transposé les grades universitaires de l’enseignement supérieur en Bel- gique francophone suivant le processus d’harmonisation européenne recèle, dans ses choix terminologiques, des incohérences linguistiques qui entravent la communica- tion officielle et informelle entre usagers. Après avoir exposé le problème posé par la nouvelle nomenclature, les auteurs se proposent de cerner les enjeux de la divergence entre langue juridique et langue de référence, en situant la question du statalisme dans le contexte international francophone.