par Feyereisen, Justine
Référence Revue belge de philologie et d'histoire, 94, 3, page (755-769)
Publication Publié, 2016
Article révisé par les pairs
Résumé : Nombreux sont les textes de Jean-Marie Gustave Le Clézio à donner voix aux porte-parole de la chronique familiale sur l’île Maurice, et corps à leur volonté de transmettre un mythe de la terre que foulèrent leurs ancêtres bretons. Comment ces gardiens du passé sur l’île australe transmettent-ils leur histoire ? Quels tableaux en donnent-ils à voir ? Et de quelle manière leurs descendants appréhendent-ils ces espaces à leur tour ? Notre étude porte sur les descriptions de l’archipel des Mascareignes en tant que réalité contée, rêvée et vécue dans le cycle indianocéanique de l’œuvre leclézienne afin de découvrir la mise en scène nécessaire à l’émergence de la mémoire des ultimes témoins des paysages mauriciens, et de mesurer l’impact des descriptions qui en émanent sur leurs héritiers par rapport à leur propre observation de l’île qui accueillit les ancêtres de l’écrivain deux siècles durant.