par Visart de Bocarmé, Thierry
Référence Groupement de Recherche Or-Nano (2006-11-27: Paris, France)
Publication Non publié, 2006-11-27
Communication à un colloque
Résumé : Des pointes d'alliage or-palladium ont été mises en image par FIM en vue de les utiliser comme catalyseurs modèles au cours de la réaction NO+H2. Nous présentons ici les résultats d'une première étude sur la composition superficielle de l'alliage or-palladium 38-62%at. Ces travaux ont été effectués au moyen d'une sonde atomique catalytique dotée d'une enceinte réactionnelle séparée permettant des traitements thermiques et gazeux jusqu'à pression atmosphérique. L'échantillon peut être transféré pour analyse sans remise à l'air. En absence de champ et de toute atmosphère réactive, un traitement thermique de la pointe à 573 K pendant plusieurs dizaines de minutes ne cause aucun enrichissement superficiel, conformément à de plus anciens travaux. L'addition de monoxyde d'azote provoque sous des conditions équivalentes un enrichissement superficiel en palladium qui peut atteindre 90 % de la composition de la première couche de l'alliage. Ceci est interprété comme le résultat d'un effet de pompage chimique provoqué par la dissociation du NO. Les espèces N+ et O+ ont pu être détectées sous ces conditions. Nous avons pu suivre par vidéo-FIM la réaction rapide entre l'oxygène adsorbé et l'hydrogène lorsque celui-ci a été admis dans l'enceinte d'analyse. Ceci a été observé à une température aussi basse que 300 K, ce qui soulève la question du rôle de l'or dans la tenue de cette réaction.Inversement, la coexistence d'un champ électrique élevé (F>~12V/nm) et d'une température élevée (T>300K) est susceptible d'induire une « self-diffusion » superficielle de l'or conduisant artificiellement à un enrichissement en or de la surface pouvant frôler les 100 %.