Résumé : Pericopsis elata is an African forestry species commercialized under the vernacular names afrormosia or assamela. It is one of the principal species commonly exploited for timber in the Democratic Republic of Congo (DRC) and in a lesser extent in Cameroon and Congo. In view of its sustainable resource exploitation, the species is in centre of numerous polemics notably in the European Union. It is one of the rare commercialized species that produce wood, since 1992, as listed in the CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora) annex II specifying that “the exploitation of afrormosia necessitate the deliverance and a prior presentation of exploitation permit”. The most important reserves of afrormosia are found in DRC. This doctoral thesis presents the ecology of this particular tree and its behaviour regarding forestry exploitation. It allows to inform the international organisms such as CITES as well as the national policy-makers on the vulnerability of afrormosia and to propose appropriate measures that can avoid future unsustainable/unregulated exploitation activities/Pericopsis elata est une espèce forestière africaine commercialisée sous les noms d’afrormosia ou d’assamela. Elle est une des principales espèces exploitées pour le bois d’œuvre en République Démocratique du Congo (RDC) et dans une moindre mesure au Cameroun et au Congo. Elle est au centre de nombreuses polémiques, notamment dans l’Union européenne, en ce qui concerne la durabilité de son exploitation. C’est une des rares espèces commerciales productrice de bois d’œuvre listée, depuis 1992, dans l’Annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces en danger d’extinction) qui spécifie que « L'exportation d'un spécimen d'une espèce inscrite à l'Annexe II nécessite la délivrance et la présentation préalables d'un permis d'exportation ». Les plus grandes réserves d’afrormosia se trouvent en RDC. Cette thèse de doctorat porte sur l’écologie de cet arbre et sur son comportement vis-à-vis de l’exploitation forestière. Elle permet d’informer les organismes internationaux comme la CITES et les décideurs nationaux sur la vulnérabilité de l’afrormosia et de proposer des mesures à prendre pour que l’espèce ne soit pas menacée par une exploitation mal conduite et non régulée