Résumé : Cette thèse traite de l'attachement des Mongols au chant et plus largement à ce que j'appelle un continuum sonore. Mes interlocuteurs perçoivent cet attachement comme l'une des dimensions pérennes et fondamentales de l'être mongol. Mon objectif est double. J'entends décrire les dispositifs qui produisent dans le même temps les contours de ce continuum sonore et des formes de sensibilité et d'attention spécifiques. Je veux comprendre les processus de sa supposée transmission.