par Foucart, Jennifer ; [et al.]
Référence 1er Congrès international sur le sport et l'activité physique chez l'enfant(octobre 2014: Liège), Sciences et Sports, Journal des Sciences et de la médecine en mouvement, Elsevier- Masson, Vol. 29, page (7)
Publication Publié, 2014-10-06
Référence 1er Congrès international sur le sport et l'activité physique chez l'enfant(octobre 2014: Liège), Sciences et Sports, Journal des Sciences et de la médecine en mouvement, Elsevier- Masson, Vol. 29, page (7)
Publication Publié, 2014-10-06
Abstract de conférence
Résumé : | IntroductionAujourd’hui, les perspectives thérapeutiques liées à l’obésité pédiatrique se focalisent essentiellement sur la gestion de la balance énergétique sans tenir compte des autres facteurs associés [1]. L’hypothèse posée dans cette étude est qu’un travail de reconditionnement à l’effort incluant une modification de la perception du sport influera de manière positive les composantes psychologiques liées à celui-ci et de ce fait sa reprise.MéthodeCette étude porte sur un groupe de 30 enfants obèses âgés en moyenne de 13(± 2) ans. L’évaluation s’est effectuée en début et en fin de prise en charge à 6 mois d’intervalle. Elle repose sur les tests « Eurofit » et sur des questionnaires établissant la motivation au sport, l’estime de soi physique et l’attribution causale. N’ayant pas de groupe apparié, l’analyse des données s’est faite principalement au travers d’une analyse factorielle mais aussi d’une Anova.RésultatsNos résultats établissent une amélioration des performances motrices des sujets conjointement à l’augmentation de leur estime physique (p = 0,000) et de leur motivation au sport (p = 0,000). De plus, nos résultats précisent que c’est au travers de la perception de l’amélioration de ses performances motrices que l’enfant modifiera son style d’attribution. Les analyses de corrélation ont précisé ce lien en soulignant que lorsque l’enfant associe ses succès moteurs à des causes internes (sa propre responsabilité), il a une estime de soi plus élevée et il sera motivé à changer sa condition physique (r = 0,507, p = 0,004).ConclusionsFace à l’obésité infantile, il est essentiel d’accorder une attention particulière à la perception de la valeur de l’activité physique pour l’enfant et de la modifier le cas échéant [2]. En effet, nos résultats soulignent que l’internalisation progressive des différents processus psychologiques liés au sport permettrait d’accroître la motivation à la pratique sportive, d’augmenter le niveau d’activité physique et de ce fait d’avoir un impact sur l’efficacité de la prise en charge. |