Travail de recherche/Working paper
Résumé : Ce texte passe en revue les arguments poststructuralistes et néo-historicistes qui dépeignent le réalisme comme un discours inéluctablement conservateur. L’analyse met en lumière deux reproches majeurs imputés au discours réaliste—sa capacité supposée à présenter comme naturel et éternel ce qui n’est qu’une construction fluctuante de l’histoire et, d’autre part, sa capacité performative à imposer un état de fait politisé sous le couvert d’une neutralité quasi-scientifique.