par Nikis, Nicolas
Référence 1st Young Researchers Overseas’ Day (16/12/2014: Bruxelles)
Publication Non publié, 2014
Poster de conférence
Résumé : Le cuivre, en raison notamment de sa rareté, fut un métal prisé dans de nombreuses régions d’Afrique. En Afrique Centrale, les seuls gisements d’importance sont le Copperbelt, entre le Katanga (RDC) et la Zambie, et le bassin du Niari-Djoué dans le sud de la République du Congo. Le contrôle de ces zones fut un enjeu pour de nombreuses entités politiques au fil du temps. Concernant le Niari-Djoué, de nombreuses sources écrites mentionnent dès le 16e s. l’exploitation de la zone par le royaume Kongo et ses voisins mais c’est seulement au 19e s. que les zones de production et la fabrication du métal ont fait l’objet de descriptions précises. Malgré l’importance de ce métal, la zone n’a pas bénéficiée de recherches archéologiques poussées. Seules quelques fouilles ponctuelles ont été réalisées dans les années 80 sur des sites cuprifères dans la région de Mindouli, datant la production entre le 12e et le 16e s. Depuis 2013, dans le cadre de ma thèse de doctorat sur la métallurgie du cuivre en Afrique Centrale, deux missions de prospections et de fouilles archéologiques ont été réalisées aux alentours de Mindouli et de Boko-Songho, localités connues pour avoir abrité une exploitation pré-coloniale du cuivre. Le but était de localiser des sites de fonte du métal, de les dater et d’en caractériser la production. Plusieurs dizaines de sites ont pu être ainsi repérés et une dizaine d’entre eux, fouillés. Les premiers résultats permettent d’ores et déjà de déceler plusieurs phases au niveau micro-régional, ainsi que des différences probables au sein du processus métallurgique.