par Vlassis, Antonios
Référence Politique et sociétés, 32, 3, page (81-101)
Publication Publié, 2013-12-01
Article révisé par les pairs
Résumé : Le présent article consiste à saisir l’action politique du secrétariat de l’UNESCO vis-à-vis de la gestion de l’interface entre le commerce et la culture, ainsi que ses marges de manœuvre face aux entrepreneurs de la diversité des expressions culturelles. Alors que la plupart des études relatives à l’enjeu supposent que le secrétariat général reste largement favorable au processus de l’élaboration et de la mise en œuvre de la Convention sur la diversité culturelle, dans cet article, nous nous interrogeons sur les conditions – empiriquement sondées – qui permettent au secrétariat d’agir. Notre analyse démonte alors l’idée courante selon laquelle l’UNESCO était à l’avant-garde de la Convention et illustre les raisons pour lesquelles l’organisation a adopté une position conservatrice sur cette question et a mis en œuvre un certain nombre de stratégies qui tiennent compte de logiques institutionnelles propres à l’UNESCO.