par Lauwaert, Françoise
Référence CeROArt, 2013, page (31)
Publication Publié, 2013
Article révisé par les pairs
Résumé : Pendant longtemps en Chine, restaurer, c'était reconstruire. De nos jours encore, les monuments détruits par la Révolution culturelle ou par la modernisation galopante sont "refaits" afin de donner un supplément d'âme aux villes soumises à une logique agressivement commerciale. Eliminé de la ville, le passé est mis en scène dans des musées nombreux et imposants. Cet article traite de trois catégories d'objets (les monuments, les bronzes rituels et les peintures et calligraphies) pour lesquels se formule en des termes différents la question de l'authenticité, et ceci afin de mettre en lumière les enjeux actuels de la restauration et de l'exposition des oeuvres du passé en République populaire de Chine.