par Boussois, Sébastien
Référence Éditions du Cygne, Paris, Ed. édité avec la collaboration du CCMO et de l'Institut MEDEA
Publication Publié, 2011
Direction d'ouvrage
Résumé : Les épisodes du printemps arabe se suivent mais ne se ressemblent pas. Après un mois de révoltes populaires, le 14 janvier 2011, le président tunisien Ben Ali était forcé à l'exil vers l'Arabie Saoudite. Ce succès du peuple tunisien ouvrait la porte à tous les possibles.Suivant de près l'épisode tunisien, l'Égypte s'est réveillée le 25 janvier 2011 pour chasser Hosni Moubarak. Néanmoins, les difficultés rencontrées dans les différentes étapes de la transition prouvent que le mal est profond comme l'indique Clément Steuer dans son analyse des séquelles institutionnelles des années Moubarak.Dès le mois de février, c'est au tour du peuple syrien de descendre dans la rue. Dans son analyse, Jean-Baptiste Beauchard laisse de côté l'évolution de la situation en Syrie elle-même pour se pencher sur les implications politiques et sécuritaires de la crise syrienne, en particulier sur celles qui touchent le Liban.Enfin Elisabeth Vandenheede analyse le cas de l'Arabie Saoudite. Elle détaille les caractéristiques des principaux protestataires, en l'occurrence, les Saoudiens chiites et les femmes, ainsi que leurs revendications.Syrie, Égypte et le cas beaucoup moins connu de l'Arabie Saoudite, l'analyse de ces différents états d'avancement nous montre finalement les similarités et les différences qui existent entre ces différents épisodes du printemps arabe, mais également entre les conséquences régionales qu'ils impliquent. Les changements dans le monde arabe en sont seulement à leurs balbutiements, mais il ne fait aucun doute que la scène régionale va fondamentalement changer dans la décennie qui vient.