par Daoudi, Nabil;Karmali, Rafik ;Fuss, Michel
Référence Revue médicale de Bruxelles, 30, 1, page (5-10)
Publication Publié, 2009
Article révisé par les pairs
Résumé : (en) Blood levels of 25 hydroxyvitamin D (25(OH) vit D) were measured in 332 patients (192 women, mean age 69.1 +/- 17.8 SD and 140 men, 61.9 +/- 18) hospitalized in C.H.U. Brugmann for acute diseases without any link with vitamin D supply and/or metabolism. More than 60% of this population presented with serum concentrations below the lower limit of normal (12 ng/ml) whereas than less than 5% reached 30 ng/ml, a level generally recommended to avoid vitamin D insufficiency. The inverse relationship between blood levels of 25(OH) vit D and parathyroid hormone reinforced the opinion that 30 ng/ml is the minimum to reach to avoid secondary hyperparathyroidism. Young patients are nor at a lesser risk of vitamin D deficiency than the older patients, women showed a lesser deficiency than men. Factors likely to have contributed to vitamin D deficiency are a low social status and dark skin. In countries without abundant sun exposure, such as Belgium, systematic administration of vitamin D supplement is recommended, in particular in subjects at risk of deficiency, during autumn and winter, including all ages of life.
(fr) Le taux sanguin de la 25 hydroxyvitamine D (25(OH) vit D), bon reflet de l’apport en vitamine D, a été mesuré chez 332 patients, 192 femmes, âgées de 69,1 + 17,8 SD et de 140 hommes, 61,9 + 18, hospitalisés dans des secteurs aigus du C.H.U. Brugmann, pour des pathologies sans lien avec l’apport en vitamine D et/ou son métabolisme. Plus de 60 % de cette population présentait des taux sous la limite inférieure de la normale (12 ng/ml), tandis que moins de 5 % atteignait 30 ng/ml, taux généralement considéré comme la valeur à atteindre. La relation inverse entre les taux sanguins de 25(OH) vit D et de PTHi renforce l’opinion que 30 ng/ml est effectivement le taux requis pour éviter une hyperparathyroïdie secondaire. Les patients jeunes n’étaient pas moins à risque de carence que leurs aînés, et les femmes étaient moins carencées que les hommes. Les facteurs ayant probablement contribué à la carence en vitamine D sont un milieu social défavorisé, une peau sombre. Dans les pays peu exposés au soleil comme la Belgique, l’administration systématique de suppléments de vitamine D est à recommander, particulièrement chez les sujets à risque de carence, au moins pendant les mois d’hiver, et ce durant toute la période de la vie.