Résumé : Les médecins du travail présents aux XVèmes journées de médecine du travail de l'ULB, les 8 et 9 mars 2013, ont été sollicités pour participer à un sondage par vote immédiat à partir d'un questionnaire préparé, basé notamment sur des questions posées lors d'une précédente étude réalisée en 2009 par le SPF Emploi Travail belge. Compte tenu de la méthodologie, ces résultats sont indicatifs. L'image de ce sondage-ci montre que les médecins du travail participants sont plutôt des femmes, autour de 45 ans, venant plutôt de Belgique, travaillant surtout dans un service externe (interentreprise), et ayant en moyenne une ancienneté entre 10 et 14 ans. En ce qui concerne leur bien-être : elles (et ils) sont plutôt satisfaites de leur métier, utilisant majoritairement un dossier médical informatisé qui ne les satisfait, ni ne les insatisfait, avec des différences selon le type de dossier médical informatisé. Elles (et ils) sont également généralement indifférentes à la gestion de leur service, plutôt satisfaites de l'accès au superviseur. Elles (ou ils) n'acceptent généralement pas un approfondissement du rôle de l'infirmière, bien que cette question soit en évolution positive, pour autant que ce soit sous leur responsabilité (notion d'équipe). Les médecins du travail participants au sondage déclarent clairement devoir être le moteur de la multidisciplinarité au sein de l'entreprise ; ils sont plutôt satisfaits de leur formation théorique et pratique, mais des progrès devraient/peuvent être réalisés ; ils sont plutôt stables dans leur emploi, quoique l'évolution vers le souhait d'une mobilité d'emploi est en forte progression surtout chez celles qui viennent d'obtenir leur spécialité médicale ! J Int Santé Trav 2013;1:1-11.