Article révisé par les pairs
Résumé : | In Africa, where kinship provided the underlying structure of society, social networks and ritual power appear to be at the core of the notion of power and the emergence of political complexity. In studying those developments, and how African political systems challenged simplistic neo-evolutionary models as they kept moving back and forth from lineage to kingdom, it may be useful to focus first on understanding how egalitarian societies became centralised states with a king. Although many famous kingdoms of the continent have flourished in the past, little is known about their origins. In order to use archaeology to study those processes, we need a better understanding of the nature of kingship, and thus to find ways to identify the sacred dimension of power in the African archaeological record. In that perspective, we should focus on the remains of palaces and precolonial cities, as well as on burial centres and regalia.En Afrique, où la parenté fournit la structure de base de la société, les réseaux sociaux et le pouvoir rituel semblent être au coeur de la notion de pouvoir et de l’émergence de la complexité politique. En étudiant ces développements et la façon dont les systèmes politiques africains contredisent les modèles néo-évolutionnistes simplistes par des allers-retours entre le lignage et le royaume, il peut être utile de s'attacher d'abord à comprendre comment des sociétés égalitaires sont devenues des états centralisés avec un roi. Bien que beaucoup de royaumes célèbres aient fleuri dans le passé du continent, on connaît peu de choses sur leurs origines. Si l'on veut utiliser l'archéologie pour éclairer celles-ci, nous devons mieux comprendre la nature de la royauté et donc trouver des façons d'identifier la dimension sacrée du pouvoir dans les vestiges archéologiques en Afrique. Dans cette perspective, on doit s'intéresser particulièrement aux restes des palais et des cités précoloniales, comme aux tombeaux et aux regalia. |