par Delwit, Pascal
Référence Editions de l'Université de Bruxelles, Bruxelles, Ed. 3
Publication Publié, 2012
Ouvrage auteur unique
Résumé : La crise qui avait suivi les élections fédérales du 10 juin 2007 avait déjà frappé les imaginations. L’interminable gestation du gouvernement fédéral après le scrutin de juin 2010 a laissé les citoyens abasourdis. Entre juin 2010 et décembre 2011, nombre de tabous sont tombés en Belgique. Le scénario de « l’après-Belgique » est désormais ouvertement évoqué et commenté.Ces crispations et ces secousses successives ne sont pas inédites mais leur nature a évolué au fil du temps. Depuis l’indépendance, en 1830, la vie politique belge a été jalonnée de polarisations régulières sur les clivages traversant la société. Qu’il s’agisse du conflit philosophique, prégnant jusqu’à la signature du pacte scolaire en 1958, du clivage socio-économique ou de la querelle communautaire et linguistique, les tensions entre les segments de l’opinion et les acteurs politiques et sociaux ont parfois été âpres et brutales. Elles ont généré à intervalles réguliers des blocages politiques difficiles à dénouer.L’ouvrage examine donc les événements contemporains dans une perspective plus large que le temps court. La configuration actuelle du système politique belge et de ses acteurs a beaucoup changé, tout en dévoilant un certain nombre de continuités. Ce livre présente une histoire de la vie politique de 1830 à nos jours, à l’aune des mutations qui ont affecté le système politique belge, le cadre institutionnel et les partis politiques. Il met en évidence les tournants, les moments clés ou les événements majeurs de l’histoire politique belge et isole quatre périodes articulées sur les configurations que révèle successivement le système politique belge : le bipartisme entre 1830-1893, le multipartisme modéré entre 1894 et 1945, le bipartisme imparfait entre 1946 et 1965 et le multipartisme extrême de 1965 à nos jours.