par Corten, Olivier
Référence Select Proceedings of European Society of International Law, Hart Publishing, Oxford, Royaume-Uni, Vol. 4, page (15)
Publication Publié, 2013
Référence Select Proceedings of European Society of International Law, Hart Publishing, Oxford, Royaume-Uni, Vol. 4, page (15)
Publication Publié, 2013
Partie d'ouvrage collectif
Résumé : | Le « droit d’intervention » énoncé à l’article 4h) de l’acte constitutif de l’Union africaine a été interprété largement par une partie de la doctrine, qui y a vu un signe de l’émancipation possible d’une organisation régionale vis-à-vis de l’ONU. La présente contribution remet en cause ce point de vue à partir de la pratique récente. Dans un premier temps, on analyse les débats qui ont eu lieu à ce sujet au sein de l’ONU ces dernières années. On constate ainsi que le schéma d’un droit d’intervention centralisé, mené sous l’égide du Conseil de sécurité, est loin d’avoir été remis en cause au profit d’une tendance « régionaliste » à l’émancipation. Dans un deuxième temps, on se penche sur le précédent de la Libye, qui confirme de manière particulièrement éclatante la faible autonomie de l’Union africaine sur le plan du recours à la force. |