par Santamaria, Olivier
Référence Séminaire doctoral "L'Eglise et la société" (09/11/2011: Université de Lille 3)
Publication Non publié, s.d.
Communication à un colloque
Résumé : Après avoir donné quelques clés méthodologiques relative à l'étude de l'ésotérisme chrétien, l'article rappelle les circonstances de l'apparition du martinisme, et en particulier de l'Ordre Martiniste de Papus, puis de l'Eglise gnostique universelle de Jules Doisnel, et montre les proximités de ces milieux entre eux, avec la Franc-maçonnerie occultiste et avec certains milieux spirites. L'étude se concentre ensuite sur la situation du martinisme dans les années 1960, dans le contexte de la réunion des martinistes dans l'Ordre Martiniste dit de Paris sous la direction de Philippe Encausse (1962). La signature en 1968 du traité d'alliance entre cet Ordre martiniste, auquel s'étaient ralliés les martinistes belges, et l'Eglise gnostique apostolique de Robert Ambelain (partiellement héritée de Doisnel) causa le trouble en Belgique entre martinistes de l'Eglise gnostique et martinistes de l'Eglise Catholique Libérale. Ces derniers, par la création de l'Ordre martiniste de Belgique (Brahy, Warnon, etc) puis de l'OM des Pays Bas, signèrent la rupture avec les fidèles de l'Eglise gnostique. Cette rupture a donné lieu à de nouvelles structures, notamment l'Ordre Martiniste des Chevaliers du Christ (Armand Toussaint) en lien avec l'Eglise rosicrucienne apostolique. L'article tente de présenter de cette histoire complexe un tableau cohérent. L'article termine par quelques réflexions sur l'importance des filiations dans ces milieux maçonnico-martinistes et gnostiques en tentant d'en montrer les mécanismes et les raisons.