par Wolfs, Jose-Luis ;Salcin, Alice ;Baillet, Dorothée
Référence (Octobre 2005: France), Actes du 18ème Colloque international de l'Association pour le Développement des Méthodologies d'Evaluation en Education (ADMEE-Europe), IUFM Champagne Ardennes (Reims)
Publication Publié, 2005
Publication dans des actes
Résumé : Le taux d’échec à l’université a fait l’objet de multiples études scientifiques et a suscité de nombreuses initiatives visant à le réduire. La plus récente prise en Communauté française de Belgique est le décret du 31 mars 2004, qui stipule dans son article 84, que : « Pour les étudiants de première année d’études, les évaluations à l’issue du premier quadrimestre sont dispensatoires : elles peuvent faire l’objet d’une valorisation de tout ou partie de l’épreuve au sens de l’article 78, mais n’entrent pas en compte en cas d’échec. » (Moniteur belge du 18 juin 2004 pages 45239 à 45275.) Cet article fait partie du chapitre cinq ayant pour titre « Aide à la réussite ». Nous posons donc l’hypothèse que cette mesure a été prise dans ce but. Notons également que l’article 78 du même décret prévoit que désormais le seuil de réussite à un cours (au cours de la même année académique) sera de 10/20 au lieu de 12/20. L’objectif de cette communication sera de vérifier l’hypothèse d’une plus grande réussite des étudiants cette année, suite à l’application de ces deux mesures, en nous limitant aux étudiants de première année d’étude à l’Université Libre de Bruxelles. Dans un premier temps, nous comparerons les résultats de l’année d’application de cette mesure à ceux des trois années précédentes. Dans un deuxième temps, nous analyserons plus particulièrement les cours concernés par cette troisième évaluation, toujours par comparaison aux trois années précédentes. Dans un troisième temps, nous étudierons l’impact éventuel des guidances (dispositif de soutien et de remédiation à destination des étudiants de première année qui a été réorganisé suite à ce décret) sur la réussite des étudiants, en nous limitant à la Faculté des sciences psychologiques et de l’Education. L’entièreté des données relatives à notre recherche n’étant pas encore disponible, nous ne pourrons – dans ce qui suit – présenter qu’une partie des analyses annoncées.