Thèse de doctorat
Résumé : La thèse comporte deux parties. Dans la première partie (Chapitres 1 et 2), un examen des déterminants des interventions officielles sur le marché des changes est proposée. Dans la second partie (Chapitres 3 et 4), c'est la problématique des interventions dites « secrètes » qui est étudiée.

Chapitre 1: « Talks, financial operations or both »

Ce chapitre propose une nouvelle approche aux fonctions de réaction permettant d’examiner, dans un même modèle, les déterminants des différents types d’interventions (les interventions effectives et les interventions orales). Le modèle permet de mieux comprendre les choix stratégiques des autorités (opérations financières ou simple politique de communication) et d’en évaluer le degré de substituabilité ou de complémentarité.

Chapitre 2 : « The institutional organization underlying interventions »

La structure institutionnelle sous-jacente au processus d’intervention (interactions entre le Ministère des finances et la banque centrale) est explicitement incorporée dans le modèle proposé dans ce chapitre. Cette approche permet d’évaluer, dans quelle mesure, le Ministère des finances (l’autorité responsable de la politique de change), en intervenant sur le marché, internalise les objectifs de la banque centrale(l’agent du Ministère pour l’implémentation des ordres d’intervention).

Chapitre 3 : « The secrecy puzzle »

Ce chapitre propose une évaluation empirique des différents arguments théoriques expliquant le recours aux interventions secrètes. Le travail repose sur l’examen économétrique d’une fonction de stratégie, dans laquelle, des déterminants relatifs à la décision d’intervenir secrètement d’une part et, d’autre part, des déterminants relatifs à la détection des interventions par le marché sont incorporés.

Chapitre 4 : « A unified approach to interventions »

Un modèle unique, permettant d’expliquer les trois étapes du processus d’intervention, est proposé dans ce chapitre. Ces trois étapes sont relatives (i) au choix d’intervenir, (ii) au choix d’intervenir de façon secrète et (iii) à la perception des interventions par le marché. Grâce à l’inclusion de déterminants spécifiques pour ces différentes étapes, cette approche multidimensionnelle permet d’appréhender leurs interrelations et, donc, de mieux comprendre les différents arbitrages réalisés par les autorités lorsqu’elles décident d’intervenir.