par Bouttiaux, Anne-Marie ;Ghysels, Marc
Référence Tribal art magazine, 75, page (88-123)
Publication Publié, 2015
Article sans comité de lecture
Résumé : Depuis une quarantaine d’années, le cœur du Mali et plus précisément le delta intérieur du fleuve Niger est devenu l’une des sources qui alimentent le marché occidental en centaines de terres cuites issues de fouilles clandestines. Ces œuvres archéologiques dites « de Djenné », dont la majorité fut produite entre le XIIIe et le XVIIe siècle de notre ère, sont en grande partie figuratives et aujourd’hui conservées dans des musées ou des collections privées. L’absence de données scientifiques sur leur contexte d’origine les livre à toutes les conjectures. Pour remédier à cette carence, nous avons fait appel aux traditions orales mandingues qui conservent la connaissance historique de la région et, tout aussi audacieusement, à l’imagerie médicale afin de risquer, pour certaines d’entre elles, une interprétation.