Résumé : Deux systèmes de financement des soins de médecine générale se côtoient en Belgique : le paiement à l’acte, largement majoritaire, et le paiement forfaitaire accordé aux prestataires auprès desquels des patients ont choisi de s’inscrire. Il est généralement admis que le mode de rémunération des prestataires de soins n’est pas sans conséquences sur le coût et sur la qualité des soins. Cependant il y a tellement de modalités possibles de rémunération à l’acte ou au forfait qu’il est difficile de dire comment la théorie économique ou les observations faites dans d’autres pays s’appliquent bien au cas particulier de la rémunération à l’acte ou au forfait telles qu’elles sont organisées en Belgique. L’objectif de la présente étude est de répondre aux questions suivantes : • Le coût total des soins donnés en Belgique aux patients soignés au forfait en première ligne est il plus ou moins élevé que celui des patients soignés à l’acte ? • La qualité des soins de première ligne des patients inscrits au forfait est elle équivalente à celle des soins reçus par les patients soignés à l’acte ? • Quelles perspectives d’avenir peut on dégager à partir de ces comparaisons, en matière de financement et de co existence entre pratiques à l’acte et pratiques au forfait ?