par Lison, Lucien
Référence Protoplasma, 4, 1, page (367-387)
Publication Publié, 1928-05
Article révisé par les pairs
Résumé : Dans la première partie de ce travail, nous avons montré que, contrairement à la conception de Fauré-Fremiet, les mouvements que présentent les amibocytes des Invertébrés à l'état actif ne peuvent s'expliquer par le seul jeu des forces de tension superficielle. Ces forces, si elles interviennent das le mécanisme du mouvement, ne peuvent en expliquer l'origine; l'amibocyte, tel qu'il est constitué, est un système inerte, incapable de se mouvoir sans apport d'énergie. Les faits exposés dans la seconde partie montrent qu'on peut dissocier physiologiquement le granuloplasme nucléé de l'hyaloplasme. Des coelamibocytes d:'Allobophora longa soumis à l'action de toxiques ou d'anesthésiques peuvent présenter des mouvements de leur hyaloplasme longtemps après que le granuloplasme nucléé a cessé toute activité fonctionnelle (mort ou anesthésie). Ces substances inhibent les activités complexes du granuloplasme, probablement les activités diastasiques, tout en conservant intactes les activités d'ordre plus simple qui président aux mouvements de l'hyaloplasme. © 1928 Verlag Von Gebrüder Borntraeger.