par Perbal, Laurence
Référence Congrès de la SHESVIE (18/03/2011: Université d'Angers, France)
Publication Non publié, 2011-03-18
Communication à un colloque
Résumé : En 2006, une équipe de chercheurs Néo-zélandais annonçaient avoir identifié dans la population Maori une influence génétique pour une série de comportements qualifiés d’ « antisociaux » : la violence, le jeu, l’alcoolisme. Il s’en est suivi une polémique importante qui est à mon sens assez intéressante de part la réaction de l’équipe néo-zélandaise. De fait, qu’il y ait polémique n’est en soi pas étonnant, le « gène du crime » a plus de cent ans mais il est interpellant que les généticiens actuels n’aient pas davantage appris des erreurs de leurs prédécesseurs et surtout qu’ils se soient montré surpris. Ils ont pourtant cumulé des erreurs de communication aux médias, avec de la pseudo-science et une naïveté interpellante par rapport aux enjeux politiques de l’étude. Dans cet exposé, nous proposons une analyse critique des pièges et des erreurs que l’équipe néo-zélandaise n’a pas su éviter.