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Dégradation de la matière organique à l'aval d'Achères

par Servais, Pierre ;Garnier, Josette;Barillier, A.;Billen, Gilles
Référence La Seine et son bassin : de la recherche à la gestion, Ghislain De Marsily & Eliane Fustec, Paris
Publication Publié, 1993

Partie d'ouvrage collectif

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Résumé :

La Seine en aval de Paris est soumise aux rejets de la station d'épuration d'Achères qui traite environ 70% (temps sec) des eaux usées de 8 millions d'équivalents-habitants de l'agglomération parisienne. La dégradation de la matière organique rejetée entraîne une désoxygénation de la rivière sur environ 20 km. L'élimination des sédiments se fait par les crues hivernales et surtout par l'écoulement continu d'une lame de matières en suspension compactées proches du fond. La dégradation de la matière organique dissoute est surtout due à l'activité élevée de grosses bactéries allochtones dont l'impact reste très localisé en raison de leur disparition rapide. Cependant une importante activité bactérienne est maintenue jusqu'à l'estuaire lors des lyses phytoplanctoniques. Les bactéries ont donc un rôle de minéralisation important qui conduit à un déficit d'oxygène à l'aval d'Achères. Par Barillier, A.