Résumé : Avec plus de 59 millions de membres et encore en pleine croissance, les coopératives d’épargne et de crédit (coopec) dans les pays du Sud font pourtant l’objet de relativement peu d’attention au sein du secteur de la microfinance. Les principales critiques adressées à ces organisations concernent les faiblesses de leur gouvernance. Leur fonctionnement démocratique et les spécificités qui en découlent ont de nombreux avantages mais complexifient la gouvernance. Cet article synthétise les problèmes de gouvernance et les défis induits par la croissance des coopec. Il analyse ensuite les mécanismes existant pour y faire face à l’aide d’une adaptation de la théorie de Charreaux.