par Cailliez, Julie
Référence XVIIIe Congrès International AISLF, "Etre en société. Le lien social à l’épreuve des cultures" (7-11 juillet 2008: Istanbul)
Publication Non publié, s.d.
Communication à un colloque
Résumé : « Penser la ville cosmopolite, c’est interroger les régimes de coexistence dans la distance et la différence, mais aussi la production de nouveaux espaces d’innovation qui s’alimentent de la diversité culturelle». Le cas bruxellois constitue à cet égard un cas intéressant. En effet, le statut particulier de Bruxelles comme siège des institutions européennes a transformé le paysage urbain dans certains secteurs de la capitale. Ce statut international a notamment engendré l’installation d’une population étrangère, aisée et qualifiée, ouverte sur le monde, tant dans ses pratiques de mobilité que dans ses pratiques de sociabilité ou d’éducation. Cette présence internationale pose non seulement la question de la coexistence et de l’organisation de ces nationalités européennes dans l’espace urbain mais pose aussi celle de la cohabitation de ces groupes avec la population locale. Au sein du «Quartier européen », les négociations autour de l’appropriation et de l’usage des espaces ne se font pas sans heurts. Véritable outil de marketing urbain, ce quartier subit en effet de nombreux bouleversements pour la population habitante : tertiarisation, envolée des prix de l’immobilier, transformation des commerces et des services, etc. L’objet de notre contribution portera, au travers d’une enquête qualitative basée sur de l’observation et des entretiens, sur les transformations de ce quartier bruxellois ainsi que sur les rapports qui se négocient entre les anciens et les nouveaux habitants.