par Sneyers, Raymond
Référence Archiv für Meteorologie, Geophysik und Bioklimatologie Serie B, 17, 1, page (73-84)
Publication Publié, 1969
Article révisé par les pairs
Résumé : La comparaison porte sur les plus fortes gelées enregistrées dans les stations de Rochefort (à 190 m d'altitude) et de la Baraque Michel (672 m). A cet effet, on établit la distribution du minimum absolu hivernal de la température de l'air pour chacune des stations, en utilisant pour la station d'Uccle la série obtenue au cours de quatre-vingt-deux années d'observations, et pour les deux autres, celle des vingt-deux dernières années. De plus, dans ce dernier cas, l'ajustement des lois de distribution a été amélioré en tenant compte de la corrélation qui lie les observations des deux stations locales à celles d'Uccle.Il apparaît ainsi que l'écart entre fractiles d'ordre 0,01 à 0,99 des lois trouvées pour Uccle et la Baraque Michel varie de 3,7° à 4,5° et s'approche bien de la différence de 3,5° environ entre les températures moyennes de l'hiver aux deux stations, au contraire de la station de vallée où cet écart croît de 4° pour les températures les moins basses à 9° pour les plus rigoureuses, alors que l'excès de la température moyenne de l'hiver à Uccle sur celle de Rochefort n'est que de 1,3°.Il s'ensuit qu'en moyenne, les plus fortes gelées se rencontrent dans les vallées et non sur la crête des Ardennes belges. Cette conclusion s'explique par les types de temps au cours desquels les températures les plus basses sont généralement observées.