par Droixhe, Daniel
Référence Académie Royale de Belgique, Bruxelles
Publication Publié, 2016
Ouvrage auteur unique
Résumé : Quand le docteur Anton Störck annonça en 1760 qu’il avait découvert un moyen de soigner le cancer par la ciguë, le public crut entrevoir l’abandon de la pratique d’excision qui, avec toutes les douleurs qu’elle imposait, dominait depuis l’Antiquité la thérapie de la maladie. Les récits qu’on présente ici restituent les hésitations, les angoisses et les espérances que suscita l’application du remède du docteur Störck - avec ses criants échecs mais aussi de supposées réussites. On évoque les causes que la médecine du temps attachait à l’origine de la maladie?: contusion qui dégénère, effets de la contagion ou de l’hérédité, perturbations d’ordre moral (frayeur, colère, excessive ±?mélancolie?»). Cet épisode de l’histoire du cancer est remis en contexte dans la problématique des rapports qu’entretiennent la médecine dictée par la Faculté et les thérapies parallèles, à l’horizon de la ±?naissance de la clinique?» décrite par Michel