Résumé : Deux spécimens d'oxydes d'uranium, l'un de Kambove Ouest, l'autre de Kamoto principal ont livré respectivement des âges de 555 ± 10 m.a. et de ≥ 582 ± 15 m.a. Ces nouveaux résultats permettent une meilleure interprétation des données déjà publiées (Cahen et al., 1961). Dans une zone nord, coexistent plusieurs générations (≥ 706 m.a., 670 ± 20 m.a., 620 ± 10 m.a., 555 ± 10 m.a. et 520 ± 20 m.a.) dérivant l'une de l'autre par remobilisation. Celle de ≥ 706 m.a. n'est pas nécessairement originelle mais sa localisation première pourrait avoir été très profonde; celle de 620 m.a. est la principale tandis que celle de 520 m.a. est très accessoire. Dans une zone sud, les générations suivantes coexistent : 520 ± 20 m.a., 468 ± 15 m.a., 365 ± 40 m.a. et 235 ± 30 m.a. La principale est celle de 520 m.a. qui est accompagnée de nombreux sulfures et dont le foyer se trouve au voisinage de la frontière Congo-Zambia. Dans les nappes de la partie occidentale de la « zone du cuivre », les minéralisations de ≥ 582 m.a. et de 520 m.a. doivent être considérées comme remobilisées à partir des minéralisations antérieures aux charriages. Dans l'ensemble les minéralisations uranifères correspondent à des élévations momentanées et partiellement locales de température dans un contexte régional en cours de refroidissement.