par Arifon, Olivier
Référence Le pouvoir des villes(N°9: 2017: Grenoble), Festival international de géopolitique
Publication Publié, 2017
Publication dans des actes
Résumé : Le concept de city branding, soit, pour une ville, le choix d’un positionnement, puis d’une marque est une branche relativement récente des sciences de la communication. Proche du city marketing, il est d’origine britannique et se développe à partir de 1996 sous l’impulsion de Simon Anholt, consultant, éditeur du journal « Place branding and public diplomacy ». Le City branding tire ses concepts, méthodes et approches du marketing des produits et services. Un point important est la divergence entre « ce qui (nous) rapproche », la construction d’un lien et « ce qui (nous) est unique », facteur de division symbolique. Souvent, le City branding s’adresse à des cibles externes à la ville en insistant sur la valorisation touristique, l’attractivité économique et la créativité, premières étapes d’une politique d’influence. Les villes, ici essentiellement les métropoles pour des raisons d’analyse, sont devenues des acteurs d’influence en développant des actions de lobbying et, concrètement, en installant des bureaux à Bruxelles. A l’échelle de l’Union, les actions de lobbying visent à obtenir de l’information et défendre les intérêts des métropoles. Cet article présente le city branding puis explique comment les villes, devenues en vingt ans des acteurs qui comptent dans l’Union, développent des logiques d’influence et de lobbying à Bruxelles. Le premier résultat montre que cette influence se place à côté des États et non contre, car les villes sont devenues des acteurs à part entière du jeu politique.