par Pelletier, Arnaud
Référence Les Études philosophiques, 20164, 164, page (475-494)
Publication Publié, 2016
Article révisé par les pairs
Résumé : La première réception de la philosophie leibnizienne ne s’est certainement pas réduite à sa reprise dans le soi-disant « système leibnizo-wolffien », qui fut le prisme majoritaire, et déformant, de la lecture de Leibniz au xviii e siècle. Au contraire, Michael Gottlieb Hansch, traducteur de la Monadologie en latin, essaya de s’élever contre cette réappropriation de l’héritage leibnizien et de présenter le « vrai » Leibniz hors de tout système leibnizo-wolffien. Il se proposa alors d’expliciter les propositions parfois denses de la Monadologie à partir de Leibniz lui-même, et en particulier de leur correspondance privée. Sa correspondance l’incite aussi à proposer une lecture « platonisante » de la Monadologie. À bien des égards, cette réception perdue révèle simplement des aspects encore largement méconnus de la philosophie leibnizienne.