Résumé : L’objectif de la thèse est d’examiner si la promotion de l’identité nationale rwandaise favorise la réconciliation entre les victimes du génocide et les non victimes (membres du groupe responsable du génocide). La thèse décrit les cérémonies de commémoration et analyse les discours des officiels ainsi que le vécu des participants, sur base d’enregistrements vidéos et d’entretiens. Elle présente aussi les résultats d’une étude quantitative avec les membres des deux groupes concernés. Cette étude teste directement les prédictions du Modèle de l’identité commune de groupe et en particulier l'influence de l’identification nationale dans les processus de réconciliation, ainsi que les possibles médiateurs de cet effet.